Résumé : On évoque ici deux formes particulières qu’a pu prendre l’approche des œuvres pour la jeunesse, au tournant des xviiie et xixe siècles. On parle alors de « librairie d’éducation », et si l’on continue d’accorder beaucoup de prix aux qualités de style, l’aptitude à s’adresser aux enfants devient un critère de jugement. Ce jugement prend volontiers la forme académique de l’éloge, mais dans des journaux comme Le Mercure des plumes importantes comme celle de La Harpe ne dédaignent pas de traiter de ces ouvrages, et leurs articles entrent en résonance avec les propos plus incisifs que l’on peut trouver dans les Correspondances littéraires de l’époque. Il ressort de tout cela une valorisation très forte de cette production, étonnante à nos yeux.
https://hal-univ-artois.archives-ouvertes.fr/hal-03666340 Contributor : Pauline CanvaConnect in order to contact the contributor Submitted on : Thursday, May 12, 2022 - 1:19:00 PM Last modification on : Friday, May 13, 2022 - 3:33:41 AM
Francis Marcoin. Deux formes anciennes de la critique, l’éloge public et la correspondance privée. Conférence La Revue des livres pour enfants a cinquante ans : regard sur la critique de la littérature pour la jeunesse, BNF, Nov 2015, Paris, France. ⟨10.4000/strenae.1698⟩. ⟨hal-03666340⟩