Franz Grillparzer – un second Schiller ? : la visite du classique autrichien à Weimar (1826) et sa contribution au centenaire de la naissance de Schiller (1859) - Université d'Artois Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue Germanique Internationale Année : 2004

Franz Grillparzer – un second Schiller ? : la visite du classique autrichien à Weimar (1826) et sa contribution au centenaire de la naissance de Schiller (1859)

Anne Wagniart
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1198999
  • IdRef : 06943283X

Résumé

Nach Schiller und Goethe brachte Franz Grillparzer in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts auch die überregionale Renaissance-Tradition Deutschlands, die einer österreichischen bzw. einer Kaiserliteratur, auf klassisches Niveau. Der vorliegende Artikel untersucht das Verhältnis des österreichischen Klassikers zur Weimarer Klassik. Schiller und Goethe waren für Grilllparzer maßgebliche Vorbilder, an denen er von Jugend an sein eigenes Schaffen ausrichtete. Ein Besuch in Weimar 1826 brachte Grillparzer die Bestätigung als Dichter : Goethe nahm ihn als einen zweiten Schiller auf, der Hof bot ihm die Leitung des Weimarer Theaters an. Für Grillparzer lag aber nur in Wien, durch die Vollendung der österreichischen Renaissancetradition, für Deutschland die Chance, ein wirklich universales klassisches Theater zu bekommen. Bei dem tendenziösen Wiener Schillerjubiläum von 1859 machte Grillparzer deshalb eine eher unglückliche Figur : das Komitee verherrlichte Schiller als Vorkämpfer des Liberalismus und der nationalen Einheit. Der Traum von der österreichischen Vollendung der deutschen Renaissancetradition erwies sich so im Zeitalter des Nationalismus als unzeitgemäß.
After Schiler and Goethe, Franz Grillparzer, in the firts part of the nineteenth century, raised, for his part, the only supra regional renascent tradition of Germany, that of an imperial literature, to a classic level. The article studies the relationship of Austrian classicism with that of Weimar, Grillparzer followed the example of Schiller and Goethe from his youthful days. They strongly influenced his work. A visit to Weimar confirmed in Grillparzer his vocation as a poet : Goethe welcomed him as a second Schiller, and the Court offered him the directorship of the Weimar Theatre. But for Grillparzer, only Vienna, by achieving the Austrian renascent tradition, gave Germany the possibility of creating a truly universal classical theatre. Thus, during the tendentious Schiller jubilee of 1859, he played a rather miserable rôle. The committee celebrated Schiller as a bold precursor of liberalism and National unity. The dream of Austria achieving the German renascent tradition was shown to be untimely in the era of Nationalisms.
Après Schiller et Goethe, Franz Grillparzer, dans la première moitié du xixe siècle, haussa lui aussi la tradition renaissante allemande à un niveau classique. Il porta à son apogée la tradition impériale qui seule peut être qualifiée de suprarégionale. L’article étudie la relation du classique autrichien au classicisme weimarien. Schiller et Goethe furent pour Grillparzer des modèles de référence à partir desquels il orienta dès sa jeunesse sa propre création. Une visite à Weimar le confirma dans sa vocation de poète : Goethe l’accueillit comme un second Schiller, la cour lui offrit la direction du théâtre de Weimar. Mais pour Grillparzer, seule Vienne, en achevant la tradition renaissante autrichienne, donnait à l’Allemagne la possibilité de créer un théâtre classique véritablement universel. Aussi, lors du tendancieux jubilé Schiller de 1859, joua-t-il un rôle plutôt piteux. Le comité célébra Schiller comme un hardi partisan du libéralisme et de l’unité nationale. Le rêve de l’achèvement par l’Autriche de la tradition renaissante allemande se révéla être intempestif à l’ère des nationalismes.

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hal-03780444 , version 1 (19-09-2022)

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Anne Wagniart. Franz Grillparzer – un second Schiller ? : la visite du classique autrichien à Weimar (1826) et sa contribution au centenaire de la naissance de Schiller (1859). Revue Germanique Internationale, 2004, Friedrich Schiller. La modernité d’un classique, 22, pp. 175-194. ⟨10.4000/rgi.1037⟩. ⟨hal-03780444⟩
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