Gaston d’Orléans, un mécène marginal ?
Abstract
Gaston d’Orléans fut un prince « rebelle » : le mécénat étant une forme de représentation de soi, peut-on le considérer comme un mécène marginal, voire transgressif ? À côté des curiosités de l’honnête homme, son mécénat semble bien être liée à son tempérament enjoué, et à une façon d’exprimer sa position politique particulière, ce qui induit une part de marginalité dans le choix des artistes et des formes artistiques qu’il a protégés, dans deux domaines : les ballets de Cour et la poésie.