Quand se sont tus les chiens d’Odessa… Sérialité fantastique : aporie féconde, ou recyclage permanent ?
Abstract
La sérialité fantastique se donne les moyens d’éclairer les arrière-mondes complexes de sous-genres qui, héritiers parfois paradoxaux des œuvres noires et du courant gothique, s’adressent à une toute autre réception, marquée par la juvénilisation et par la prééminence d’un public féminin qui souhaite que se conjuguent les codes du fantastique et ceux du mélodrame amoureux. S’y joue une réflexion anthropologique et politique sur notre contrat social, et sur la définition même de l’humanitas.