N'être plus là, mais revenir - Université d'Artois Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2016

N'être plus là, mais revenir

Isabelle-Rachel Casta

Résumé

Contribution à : Comme beaucoup de ses contemporains, Pierre Mac Orlan se révèle attentif aux innovations techniques et soucieux de les considérer comme des langages à part entière. Dans ses chroniques phonographiques, il proclame dès 1928 que « l’heure du disque va bientôt sonner ». Il partage aussi le constat du cinéaste Abel Gance, selon lequel « le temps de l’image est venu », et rédige en ce sens de nombreuses critiques cinématographiques et photographiques. Les « mots en graphe » apparaissent en définitive porteurs d’une nouvelle écriture romanesque. L’écriture littéraire ne pourrait survivre aux innovations techniques qu’en usant de ces nouveaux langages : l’essai romancé ou le roman poétique semblent synonymes du roman-reportage prôné dans la préface de La Vénus internationale. Charles Grivel devait participer à ce numéro. Il a eu l’idée de forger un mot nouveau susceptible de rendre compte de la manière d’écrire de l’auteur qui nous rassemble. Ce « fantasmographe » n’a, hélas, pas pu être complètement exploré par Charles, qui luttait contre la maladie qui devait l’emporter.

Mots clés

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03153477 , version 1 (26-02-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03153477 , version 1

Citer

Isabelle-Rachel Casta. N'être plus là, mais revenir. Lectures de Mac Orlan, n°4, les Mots en graphe, Société des Lecteurs de Pierre Mac Orlan, pp.56-69, 2016, 978-2-9543909-3-2. ⟨hal-03153477⟩
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