. Cendrillon, Cendrillon : Merci, bonne fée ; mais un obstacle se présente encore devant moi. Comment sortir de cette chambre avec cette voiture ? Les portes sont trop petites. / La fée : J'ai tout prévu ; le fond de cette cuisine va disparaître, et tu te trouveras ainsi en rase campagne. J'en serai quitte pour le reconstruire après d'un coup de baguette, vol.11

L. Debierne-rey, Cendrillon, opéra bouffe sur les premiers airs de l'enfance, op. cit., p. 4 : « Cendrillon est habillée pour le bal et elle a par-dessus, une blouse grise, qui est retenue sur les épaules par un bouton ; au moment du bal on détache le bouton

, L'une des soeurs a recours à l'eau glacée, l'autre veut couper un cor dans la pièce de marionnettes de 1854

L. Debierne-rey and C. Iii, 24 : « L'existence est un voyage, / Où tout n'est pas le bonheur. / Il faut avoir du courage, / De la patience et du coeur

B. Vadier and C. , , p.16

, La pièce, qui est contextualisée dans la période révolutionnaire en 1789-1790, vise la « glorification du travail » selon l'avertissement de l'auteur. Cette pièce peut s'ouvrir à un public qui dépasse celui des jeunes filles et s'adresser à un « auditoire populaire, p.205

. Pas-gratuit.-l'impuissance-de-la-fée, signifie que la solution aux malheurs et à la souffrance ne saurait venir de l'extérieur comme par magie. Mais toute la finesse de l'écriture de Pommerat réside dans le fait que le comique, qui évite de sombrer dans le pathos, n'épargne pas la petite orpheline elle-même, en proie à l'incompréhension de ses deux belles-soeurs, deux adolescentes superficielles, plus paresseuses que fondamentalement méchantes. Or ce sont leurs réactions interloquées face à l'étrangeté de Sandra qui permettent d'articuler subtilement les procédés comiques aux manifestations de désespoir. Le comique, lié au décalage des points de vue, met à distance la douleur de Sandra qui use des moyens, vol.58

. Ibid, , vol.II, p.122

B. Castan, La Fille aux oiseaux, vol.3, p.13

, Joël Pommerat, Cendrillon, op. cit, vol.4, pp.87-89

. Ibid, , vol.13, p.71

. Pommerat, est plus dédiée au jeune public, ne serait-elle d'ailleurs pas le signe qu'une hybridation réussie entre les genres impliquerait de dépasser la réception enfantine ?

M. Bernanoce, D'un conte à l'autre, d'une génération à l'autre, Les réécritures de contes dans le théâtre contemporain pour les jeunes : un nouveau regard sur les regards sur les relations familiales ? », dans Catherine d'Humières (éd, p.146, 2008.

, Notons à ce sujet que P. Saintyves fait du drame liturgique profane la forme originelle des contes (Pierre Saintyves, Les Contes de Perrault et les récits parallèles. Leurs origines (coutumes primitives et liturgies populaires, pp.163-164, 1923.