, La première querelle se déroule entre 1660 et 1680, la seconde entre 1711 et 1715

P. V. Dans and . Delaporte, Du Merveilleux dans la littérature française sous le règne de Louis XIV, et Julie Boch (Les Dieux désenchantés. La fable dans la pensée française de Huet à Voltaire, pp.79-192, 1891.

A. Gaillard, , p.134

S. Voltaire, O. Complètes-de, and V. , Writing for music 1720-1740, éd. critique par R. Goulbourne, III, vol.18, pp.288-290, 1745.

O. Voltaire, The complete works of Voltaire, éd. critique par David Jory, vol.31, p.422, 1748.

, Toutefois deux occurrences, vol.II, p.502

L. Voltaire and O. 'enfant-prodigue, , vol.3, p.190

». Samson and C. Voltaire, Voir le tableau récapitulatif correspondant à nos derniers travaux sur l'historique de cette pièce, vol.7, pp.20-21, 2008.

, On mesure les écarts avec Le Fils prodigue que le Père du Cerceau écrit pour ses élèves de Louis-le-Grand, une pièce sérieuse tout entière centrée sur le trio du père et de ses deux fils, développant le thème de l'amour paternel inconditionnel et du repentir de ses péchés

P. Voltaire and . Iv, 70-73) : « Pandore, connais ma vengeance, / Jusque dans mes dons précieux./ Que cet instant commence/ Le divorce éternel de la terre et des cieux, p.400

J. Laurenti, , p.265

P. Voltaire and . Iii, , pp.145-149

. Ibid, , vol.II, pp.17-20

. Non and O. Ce-n'est-pas-moi-;-non,-ce-n'est-point, Eh bien, dieux de l'enfer, puissance impitoyable, Dieux qui me punissez, qui m'avez fait coupable, Eh bien, quel est l'exil que vous me destinez ? Quel est le nouveau crime où vous me condamnez 54 ? Ces reproches rappellent la réplique d'OEdipe, « Impitoyables dieux, mes crimes sont les vôtres 55 », qui résonne, tel un écho, jusque dans le dernier vers de la pièce prononcé par Jocaste : « J'ai fait rougir les dieux qui m'ont forcée au crime 56 ». La volonté des dieux l'emporte sur celle des hommes qui s'apparentent à des marionnettes dépourvues de liberté

P. Prométhée, Le ciel en vain sur nous rassemble/ Les maux, la crainte et l'horreur de mourir. / Nous souffrirons ensemble, / Et c'est ne point souffrir, p.414

M. Mat-hasquin, Voltaire et l'antiquité grecque, p.154, 1981.

, Pomeau à propos des sujets recommandés par les jésuites, à savoir « Alcméon, OEdipe, Oreste, Thyeste » (La Religion de Voltaire, p.86, 1969.

O. Voltaire, , pp.514-515

O. Voltaire, L. Oeuvres, and V. De, , p.250

S. Voltaire, , p.318

. Ibid and . Iv, , vol.3, p.298

, Yahvé lui ôte sa force lorsqu'il révèle par amour son secret à Dalila (ibid, vol.4, pp.299-305

L. and V. , non pas de la repousse des cheveux sacrés, mais de l'aide divine : « Tu m'inspires, ton bras seconde / Mes languissantes mains, p.316

O. Voltaire, L. Paris, . Mercier, and . Lambert, , p.1750

, Voltaire réitère à plusieurs reprises son désir d'ennoblir le genre de l'opéra en le rapprochant de la tragédie antique, un projet qu'il poursuit tout particulièrement lors de la genèse de Samson. La première version, sans amour, correspond à cette volonté, pp.513-525, 1982.

, Leur rôle est néanmoins plus nuancé dans Oreste qui n'est pas une pièce anti-religieuse comme peut l'être OEdipe, p.331

«. , Et non pas de l'infortuné comme on l'a exprimé. Cela est très janséniste, par conséquent très orthodoxe dans le temps présent ; ces bougres font Dieu auteur du péché, je veux dire à l'Opéra. Ce petit blasphème sied d'ailleurs à merveille dans la bouche de Prométhée qui après tout était un très grand seigneur, ailleurs de fortes raisons qui m'attachent à cette Pandore, p.489, 14596.

B. Ferrier, L. Samson-de, and V. , , pp.7-21, 2008.

, Votre dieu serait-il plus puissant que mes dieux ?, op. cit, vol.II, p.275

. Sellier, R. Paris, and . Laffont, La traduction de Lemaistre de Sacy (La Sainte Bible traduite en français, Liège, Jean-François Broncart, 1701) est l'une des versions les plus répandues au siècle des Lumières (voir A. Sauvy, « Lecture et diffusion de la Bible en France, Le Siècle des Lumières et la Bible, vol.XVIII, pp.45-57, 1990.

«. Ma-main, Égypte par toutes sortes de prodiges que je ferai au milieu d'eux ; et après cela il vous laissera aller. » (La Bible, p.70

. Ibid and V. Exode, , p.74

. Ibid and X. Exode, , pp.83-84

. Ibid and X. Exode, , p.87

. Voltaire and . Saül, , vol.II, p.497

. Ibid and . Ii, , vol.8, p.498

. Ibid,

S. Voltaire, , vol.II, pp.276-277

. C'est, Saül qui induit la vision de Samuel par ses propres questions que la sorcière se contente de répéter de manière assertive, op. cit, vol.II, pp.498-499

L. Bible and . Rois, , vol.XXVIII, pp.352-353

, les valeurs révolutionnaires au rang de « catéchisme laïque », explicitement affiché sur la scène (R. Jomand-Baudry)

, Au combat absurde que se livrent les Hébreux et les païens, le philosophe oppose un univers de paix et d'harmonie réinterprété à l'aune du déisme, un univers mythique, celui d'avant la Révélation, à jamais perdu malgré les tentatives de le faire renaître par le rituel de la fête : 'abbé Pellegrin une forme de « profanation » esthétique (B. Pintiaux), nous pouvons ajouter que, sur le plan idéologique, la Bible reste un texte saint : Dieu est loué pour avoir rendu la paix 86 ou pour être le maître de la Nature 87 . Chez Voltaire, dans ses pièces bibliques et mythologiques, excepté Saül en raison de sa dimension pamphlétaire, Le recours à l'Apocalypse justifie des scènes de destruction qui sont donc placées sous le signe d'un renouveau : les pièces russes présentent la fin du monde comme « une catastrophe régénératrice

, Ces liens de la nature, dans les Pélopides, deviennent une forme nouvelle de sacré qui se substitue à la sacralité du fatum antique, que Zoé Schweitzer rapproche également du théisme

. Schweitzer, Serait-ce la construction d'un nouveau mythe des origines, fondé sur la communion entre les hommes, un mythe qui serait véritablement sacré pour Voltaire ?, De cette interaction entre les procédés scéniques et les sujets bibliques et mythologiques

S. Voltaire, , vol.3, p.299

, Voltaire développe cette idée plus tard dans La Philosophie de l'histoire [1765] (réédité par C. Volpilhac-Auger, 1996.

J. Laurenti, , pp.325-335

R. Pomeau, , p.50

J. Laurenti, , pp.340-342

S. Pellegrin and . Jephté, , p.32

. Ibid and . Iv, , vol.3, p.37

, du bonheur sur terre par la toute-puissance de la passion amoureuse (si provocatrice soit-elle à l'égard de l'Église), une passion qui n'est pas entachée par l, Peut-être la différence entre les pièces bibliques et mythologiques de Voltaire réside-t-elle dans la revendication