Dire son « Mood » : une nouvelle forme de la narration de soi. Étude linguistique et sémiologique de la sous-culture du « Mood »
Abstract
À la fois « humeur », « ambiance » et « état d’âme », le terme « mood » sature les réseaux sociaux. Sa popularité au sein de la Génération Z, qui s’érige par-delà les frontières nationales, générationnelles, sociales, affectives, s’approche d’une sous-culture. Nous assistons à une nouvelle appropriation du terme qui permettra aux individus de s’« appuyer sur le langage dominant » pour exprimer « son intimité profonde ».
En gardant à l’esprit la notion de « circulation de sens », nous tâcherons de définir le phénomène : ses significations, sa symbolisation, son modèle sémantique et grammatical similaire à d’autres phénomènes numériques. Nous identifions le « mood » comme une « capsule d’expression cognitivo-affective » puis explorons la narration de soi à l’œuvre dans ce terme, partagée entre égotrip et quête d’identité. L’imbrication du sens, de l’usage et des pratiques sociales, nous permettra enfin de comprendre l’ampleur du « mood », de son efficacité et de son symbole communicationnel.
En gardant à l’esprit la notion de « circulation de sens », nous tâcherons de définir le phénomène : ses significations, sa symbolisation, son modèle sémantique et grammatical similaire à d’autres phénomènes numériques. Nous identifions le « mood » comme une « capsule d’expression cognitivo-affective » puis explorons la narration de soi à l’œuvre dans ce terme, partagée entre égotrip et quête d’identité. L’imbrication du sens, de l’usage et des pratiques sociales, nous permettra enfin de comprendre l’ampleur du « mood », de son efficacité et de son symbole communicationnel.
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